mercredi 6 février 2008

Si nous en avions eu le temps mercredi dernier,
nous aurions rédigé un manifeste qui aurait pu ressembler à ceci :

Les droits imprescriptibles de l’écriveur

Le droit de ne pas écrire.
Le droit de sauter des lignes.
Le droit de ne pas finir un texte.
Le droit de récrire.
Le droit d’écrire n'importe quoi.
Le droit au bovarysme
(maladie textuellement transmissible)
Le droit d’écrire n'importe où.
Le droit de s’éparpiller.
Le droit de se relire.
Le droit d’écrire dans le secret.

Inspiré de Daniel PENNAC,
Comme un roman.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ecriveur ne me semble pas très correct. Je pense qu'écrivain aurait été préférable.

Anonyme a dit…

Il est exact que le mot écriveur n'appartient pas (encore) à la langue française. C'est ce qu'on appelle un néologisme.
Le texte original concernait le lecteur et j’ai cherché le mot le plus proche. J’aurais pu préférer scripteur, qui aurait été correct au plan lexical mais qui me semblait un peu pompeux …
Je me suis autorisée à appliquer un des nouveaux droits … celui d’écrire en toute liberté.
Merci de m’avoir permis de justifier mon point de vue et je vous invite à lire les articles publiés aujourd’hui sur l’orthographe.